APARV
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

APARV

Association des Parents de l'Athénée Royal de Verviers Thil Lorrain
 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
Le Deal du moment :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : ...
Voir le deal

 

 Actualités, Emissions TV, Reportages, Documentaires

Aller en bas 
AuteurMessage
Alter

Alter


Nombre de messages : 62
Date d'inscription : 09/06/2007

Actualités, Emissions TV, Reportages, Documentaires Empty
MessageSujet: Actualités, Emissions TV, Reportages, Documentaires   Actualités, Emissions TV, Reportages, Documentaires Icon_minitimeDim 8 Fév - 2:30

M6

Dimanche 08 février 2009
20h40 à 22h45
Durée : 125 min

Zone interdite
Bac dévalorisé, élèves qui s'ennuient, méthodes dépassées : enquête sur ce qui pourrait changer à l'école


Présenté par : Claire Barsacq

Entre échec scolaire, stress et découragement des professeurs comme des élèves, l'éducation française est en crise. Enseignants et lycéens s'interrogent sur la valeur du baccalauréat aujourd'hui. Faut-il remettre en cause la qualité de cet examen ? Alors que certaines familles ont choisi d'instruire leurs enfants elles-même, d'autres inscrivent leurs adolescents rebelles ou surdoués au Lycée autogéré de Paris, dont la seule contrainte est la gestion de l'établissement. En Finlande, l'éducation gratuite est un modèle de réussite. La visite de trois établissements d'Helsinki permet de découvrir des enfants heureux d'apprendre et des professeurs fiers de transmettre leur savoir.
Revenir en haut Aller en bas
Alter

Alter


Nombre de messages : 62
Date d'inscription : 09/06/2007

Actualités, Emissions TV, Reportages, Documentaires Empty
MessageSujet: Re: Actualités, Emissions TV, Reportages, Documentaires   Actualités, Emissions TV, Reportages, Documentaires Icon_minitimeVen 29 Mai - 14:49

Référence:
http://www.lesoir.be/actualite/belgique/la-police-entre-toujours-plus-2009-05-29-709212.shtml

La police est entrée à l’école

HUGUES DORZEE

vendredi 29 mai 2009, 09:32
Drogue, racket, brossage... Une majorité de zones de police ont instauré « un point de contact pour les écoles ». Et près de 50 établissements ont conclu un véritable « protocole de sécurité » avec la police.
Notre édito : "La police à l'école devrait être l'ultime recours".
La police est entrée à l’école

© Belga.

Une opération antidrogue menée tambour battant à l’aide de chiens renifleurs. Un élève soupçonné de racket extrait de sa classe et auditionné sur-le-champ. Une liste des « brosseurs » réguliers transmise aux forces de l’ordre locales. Des faits isolés survenus dans l’enceinte scolaire ? Pas sûr. Depuis la mise en œuvre, en juillet 2006, de la fameuse circulaire ministérielle « PLP41 » (suivre le lien pour infos complémentaires), les collaborations entre les services de police et les directions d’école se multiplient.

Cette disposition prévoit un « renforcement et/ou un ajustement de la politique de sécurité locale », organise la création « de points de contact pour les écoles », et vise spécifiquement la « criminalité juvénile ». Le ministre de l’Intérieur, Patrick Dewael (VLD), avait pris cette mesure sécuritaire peu de temps après le meurtre de Joe Van Holsbeek afin de lutter contre les phénomènes de « violence, de menace, d’extorsion et détention d’armes par les jeunes ». Avec deux cibles précises : l’absentéisme scolaire et les stupéfiants.

« Hystérie sécuritaire » ; « amalgames malheureux entre jeune en décrochage scolaire et jeune délinquant » ; « confusion des genres »… Dès sa publication, cette circulaire « PLP41 » avait suscité une vague de protestations (FEF, CJEF, Fedito, CSC…) et débouché sur la création de la plateforme « L’école mariée de force à la police ». Trois ans plus tard, Le Soir a tenté de savoir ce qu’il était advenu de cette collaboration.

Selon les chiffres fournis par le ministère de l’Intérieur et arrêtés au 1er juillet 2008, une majorité de zones de police – 143 sur 196 – ont instauré un « point de contact pour les écoles » ; 95 sur 118 en Flandre, 45 sur 72 en Wallonie et 4 sur 6 en Région bruxelloise.

Autre statistique intéressante : dans 85 zones sur 196, la police organise diverses « initiatives » dans les écoles. Séances de sensibilisation (racket, assuétudes…), patrouilles régulières, cours de sécurité routière, action de « responsabilisation des parents »… « C’est très varié, admet Els Clemput, porte-parole du ministre de l’Intérieur. Avec des approches spécifiques ou transversales. »
« Protocole de collaboration »

Certains établissements scolaires ont franchi un pas de plus en concluant un véritable « protocole de collaboration écoles/polices ». C’est le cas dans 48 zones sur 196 (37 en Flandre, 11 en Wallonie, 0 à Bruxelles). Ce protocole « de sécurité » fixe les modalités du partenariat (échange d’informations, signalement des faits, contact avec les médias, prévention, etc.). Et s’applique pour un temps précis (souvent trois ans), à l’échelle d’un établissement ou d’une zone ou d’un arrondissement judiciaire. Voilà pour les chiffres. Mais dans les faits ? Comment s’organise cette « collaboration » ?

« Cette circulaire est un simple outil à la disposition des directions, se défend le cabinet du ministre de l’enseignement, Christian Dupont (PS). A elles d’évaluer les modes de collaboration les plus judicieux en fonction du projet pédagogique et des dispositions décrétales. » Et d’ajouter : « Cette circulaire est là pour protéger l’élève (contre le racket, les trafics, etc.), pas pour le stigmatiser. L’école est un espace de liberté, certes, mais elle se doit d’être sécurisée et respectueuse de l’ordre public et de la loi. »

Pris à la hâte après le meurtre de Joe, sans concertation aucune avec le secteur et sans étude scientifique attestant d’une réelle progression des phénomènes de violence à l’école, la « PLP41 » est donc appliquée inégalement dans le pays.

Certaines équipes éducatives (pouvoirs organisateurs, parents, enseignants, PMS…) ont été consultées, mais pas toutes. Plus grave : un manque de transparence quant aux textes signés entre certaines directions d’école et les chefs de corps : « Nous avons eu une seule demande d’avis », admet-on au cabinet Dupont. Or, pour le réseau organisé par la Communauté française, la ministre Arena avait exigé en 2007 que les projets de convention soient soumis (et approuvés) par l’Administration avant d’entrer en vigueur…

« L’école est un lieu d’apprentissage et doit le rester, insiste-t-on au Service droit des jeunes. L’éducation doit se faire par la pédagogie et pas par la répression. Attention au mélange des genres malheureux. »

La police a ses missions – maintien de l’ordre, respect des lois, recherche des crimes et délits –, et l’école les siennes. Avec des exigences déontologiques différentes (lire ci-contre). « Mais l’école n’est pas pour autant une zone de non-droit, tempère Myriam Beckers, médiatrice scolaire. Si chacun reste dans ses compétences, avec un protocole souple et une confiance respective, cette collaboration peut être fructueuse. » Face à des situations qu’elles jugent « problématiques » (racket, trafic, violences…), certaines directions se disent « dépassées » et préfèrent donc travailler « main dans la main » avec la police.

« Face à la recrudescence de la violence, le silence des victimes et la peur des représailles, c’est rassurant de les avoir », explique-t-on ainsi dans un athénée namurois. « Je suis toujours disponible pour une demande d’identification ou d’adresse », reconnaît la responsable d’une école secondaire de Tubize.

« Nous échangeons autant que possible nos informations, confirme-t-on dans la zone de police de Philippeville. Les rumeurs, les petits règlements de compte, un fait, un endroit, un véhicule… tout ce qui peut servir de piste de travail. »

Ailleurs, la collaboration est même « proactive » et se concrétise, par exemple, par des opérations « antidrogue » avec descente massive de policiers, contrôles massifs, fouilles corporelles, recours à des chiens renifleurs, etc. Plusieurs cas ont été signalés à Marchin, Ciney, Mons, Verviers, Charleroi, etc.
D’importantes questions

Légal ? A condition qu’il y ait « suspicion raisonnable » (donc « trafic ») et, après autorisation écrite et préalable du procureur du roi, dit la loi. « Toutes ces interventions se font à la demande de la direction de l’école », se défendent les forces de l’ordre. Mais pour l’avocat JeanMarie Dermagne, ces opérations soulèvent « d’importantes questions en matière de respect des libertés individuelles, de la protection de la vie privée, du droit des jeunes, etc. »

Le délégué général aux Droits de l’enfant, Bernard De Vos, s’interroge, quant à lui, sur « la pertinence et l’efficacité » de ce type d’opération. Quant à la Fédération des institutions pour toxicomanes (Fedito), elle dénonce une forme de « violence institutionnelle », et s’inquiète des effets à terme (rupture de confiance dans le projet pédagogique, traumatisme et humiliation des jeunes, etc.)

Dans d’autres zones de police, la collaboration est moins rigide et systématique. C’est le cas en Région bruxelloise où aucune zone n’a signé de protocole. « Pourquoi formaliser ce qui est informel ?, dit-on du côté de Bruxelles-Ouest. Chaque école a son projet éducatif, sa gestion propre. Nous sommes là, disponibles 24 heures sur 24, à la demande. »

Idem à Schaerbeek où la police fait « offre de service », sans plus.

A l’athénée de Mons, c’est en cas « d’ultime recours » : « Ils sont intervenus à deux reprises : une agression au couteau et l’intrusion d’un père qui avait perdu la garde de ses enfants et voulait les voir. Sinon, ils patrouillent en civil aux abords, sur le temps de midi », explique la préfète.

Sa collègue d’Ath témoigne dans le même sens : « Il y a peu, un élève avait fugué, un policier est venu en civil, en toute discrétion. Il n’y a pas d’ingérence de leur part, mais nous avons tout intérêt à collaborer. » Dans l’arrondissement de Nivelles, un protocole a été formalisé. Mais, précise Eric Janssens, procureur du Roi du tribunal de la jeunesse : « L’école reste un sanctuaire. Pas question de la mettre sous tutelle, et respect mutuel. »

Autre exemple : dans la zone de police de Liège, où 170 établissements scolaires ont également signé un protocole dans le cadre du plan zonal de sécurité. « C’est notamment utile pour lutter contre l’absentéisme scolaire, se félicite le commissaire Renwa. Il y a des patrouilles régulières au centre-ville, dans le Carré. Avec des vérifications et des contacts réguliers. »

Ailleurs, ça passe par des actions de sensibilisation via le projet policier « Mega » (« Mon engagement pour garantir mon avenir »), en 5e et en 6e primaire. Au programme : gestion du stress, affirmation de soi, lutte contre les assuétudes, influence des médias… « Est-ce là le rôle de la police ?, dénonce-t-on chez Infor-drogues. N’y a-t-il pas confusion dans les missions ? » Police/écoles, mariage forcé ou de raison ? Le débat n’est pas clos.


-------------------

Et en France
http://www.lesoir.be/actualite/france/sarkozy-les-lycees-pourront-2009-05-28-709044.shtml

http://www.lesoir.be/actualite/france/fouilles-des-eleves-le-2009-05-26-708541.shtml
Revenir en haut Aller en bas
 
Actualités, Emissions TV, Reportages, Documentaires
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
APARV :: Partie publique :: L'enseignement en général [partie publique]-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser